Il y a 80 ans et quelques jours, prenait fin la deuxième guerre mondiale, celle de 1938- 1945, après une autre de 1914 à 1918. Toutes ces deux guerres ont eu pour épicentre l’Occident judéo-chrétien. Et toutes les deux étaient de nature impérialiste. L’impérialisme, avait dit et écrit un grand homme révolutionnaire, c’est « le stade suprême du capitalisme ». Parce que, pour prospérer, le capitalisme a besoin d’un espace vital qui lui permet de produire en utilisant une main d’œuvre bon marché et de vendre en disposant d’un vaste marché.
C’est bien pour cela que les Occidentaux avaient réduit les peuples d’Afrique noire à l’esclavage. A cette époque, le capitalisme était naissant en Europe où le mode de production féodal se désintégrait, concomitamment avec l’émergence d’une bourgeoisie qui supplantait la noblesse. C’est alors que les flottes envahirent mers et océans, à la conquête de continents nouveaux. Et ce fut le début du plus grand génocide aucun autre peuple n’ait jamais connu : la Traite négrière. Pendant au moins 4 siècles, plus de quatre millions d’hommes, de femmes et d’enfants furent arrachés de leur terre d’Afrique, pour aller travailler telles des bêtes de somme dans les plantations d’Amérique et des Antilles, pour l’essor du système capitaliste. Les capitalistes leur doivent l’accumulation primitive du capital-argent, celui qui va servir à la naissance du réseau bancaire qui financera la révolution industrielle
La Traite négrière ne suffisant pas pour l’essor du capitalisme et coûtant elle- même cher aux Négriers, vint le colonialisme avec ses comptoirs, ses maisons de traite, ses sociétés con- cessionnaires .Et cela a encore duré des siècles jusqu’à ce qu’éclate la première guerre mondiale. A l’issue de cette dernière, l’un des pays impérialistes, l’Allemagne, perdit ses colonies notamment en Afrique et se réorganisa pour reconquérir d’autres espaces vitaux, cette fois-ci au cœur même de l’Europe. D’où l’avènement du national –socialisme en Allemagne et l’expansion du mouvement nazi dont Adolf Hitler fut l’incarnation. Ce dernier s’attaqua alors à d’autres pays européens dont l’Autriche, la Pologne, la Hongrie, la Tchécoslovaquie, avant de s’en prendre à L’Union Soviétique. Cela lui a été fatal.
Pendant ces deux guerres mondiales, l’Afrique noire a payé un très lourd tribut. Au nom de la liberté chère aux Occidentaux, des millions d’Africains des colonies françaises furent enrôlés pour aller servir de chair à canon, comme ils le firent au cours des guerres de décolonisation en Indochine. Els espéraient, ces noirs d’Afrique, qu’une fois la guerre terminée et l’idéal de la liberté pour tous les peuples du monde prenant le dessus, surtout le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, ce sera la décolonisation, avec la fin de l’empire colonial français ? C’était mal connaitre le racisme atavique des descendants de Japhet et la nature du système qu’ils ont généré, le capitalisme.
La colonisation fut encore plus féroce et cruelle au sein de cet empire colonial. Ce qui qui suscita fort heureusement l’éveil des peuples opprimés. En Indochine, en Afrique du Nord et subsaharienne, à Madagascar, un vaste mouvement de libération se répandit. Des mouvements de libération prirent corps, certains prônant la lutte armée, à l’exemple du Front de Libération Nationale d’Algérie. Et la France fut contrainte de céder en octroyant des indépendances formelles à certaines de ses colonies
En d’autres termes, les Noirs d’Afrique ont payé un lourd tribut pendant les deux guerres impérialistes mondiales pour finalement avoir droit à du menu fretin, pire, à du néocolonialisme
