Deux pôles ethniques émergent au sein du paysage politique gabonais

Deux pôles ethniques émergent au sein du paysage politique gabonais

Lorsque des personnalités, et non des moindres, cadres d’une formation politique, décident de démissionner au nom d’une ethnie et d’une province, comment peut-on qualifier un tel acte, si ce n’est un repli identitaire ethnique ? Les explications données ne semblent convaincre personne. Ces personnalités s’en justifient, arguant qu’elles souhaitent accompagner le nouveau chef de l’Etat, hors de tout esprit partisan, après avoir lui apporté plus 90.0/0 de suffrages dans leur fief électoral.

 Esprit partisan voulant dire ici qu’elles ne voudraient plus encartées dans le parti politique qui a été le leur, le PDG, pendant plus de cinq décennies pour certains. Et pourtant, lorsque les mêmes ont accompagné Omar Bongo Ondimba, puis Ali Bongo Ondimba, c’était bien dans le cadre de ce même PDG. Un PDG dont le nouveau chef d’Etat ne s’est pas encore débarrassé, puisque certains de ses membres sont au gouvernement et lorsqu’on sait qu’il est celui qui a tout fait pour que le directoire actuel en prenne les rênes.

Dans quelques jours d’autres démissions de même nature surviendront, notamment dans la province de l’Estuaire où on observe, par les temps qui courent, un défilé de cadres allant déposer leurs lettres de démission au niveau des sièges des différentes fédérations.

Le mouvement d’effritement de l’ex-parti unique s’accélère donc, au fur et à mesure que les « Bâtisseurs »  s’apprêtent à se mettre en place dans le champ de ruine laissé par le PDG. Et peu importe qu’il s’agisse des mêmes maçons, dans tous les sens du terme. Et voilà pourquoi ceux qui partent se gardent bien de dire où le PDG a-t-il failli, au risque de s’auto-flageller. Cela ouvrirait un grand débat politique, économique et financier dans le pays, un moment de vérité, justice qui permettrait de savoir qui a fait quoi pendant le long règne des Bongo sur le Gabon.

Pour esquiver un tel grand déballage, l’ethnie devient le seul argument politique qui amène les uns et les autres à se replier dans leurs communautés ethnolinguistiques, tout en proclamant leur soutien inconditionnel et indéfectible au nouveau chef de l’Etat. A cheval entre le Sud-Sud-Est  le Nord- Nord-Ouest, ce dernier est aujourd’hui âprement disputé entre les ressortissants du Haut –Ogooué, de l’Ogooué-Lolo et une partie de l’Ogooué –Ivindo et ceux du Woleu Ntem puis de l’Estuaire, du moins sa partie Fang.

 Du coup, il se constitue progressivement deux grands pôles ethniques qui entendent tous les deux accompagner le nouvel occupant du Palais de marbre du bord de mer de Libreville. Le premier pôle, celui du Sud-Sud-Est entend toujours se servir de l’instrument qui lui a porté chance, le PDG, cependant qu’au Nord et Nord-Ouest, truelle et équerre en main, on tient à devenir des maçons pour bâtir le nouvel édifice- Gabon
Lorsqu’il instaura le parti unique dans le pays en 1968, Albert Bernard Bongo disait vouloir faire du PDG le « creuset de l’unité nationale, 57 ans après, au crépuscule de sa fin, ce PDG est devenu le catalyseur du repli identitaire ethnique.Deux pôles ethniques émergent au sein du paysage politique gabonais

Lorsque des personnalités, et non des moindres, cadres d’une formation politique, décident de démissionner au nom d’une ethnie et d’une province, comment peut-on qualifier un tel acte, si ce n’est un repli identitaire ethnique ? Les explications données ne semblent convaincre personne. Ces personnalités s’en justifient, arguant qu’elles souhaitent accompagner le nouveau chef de l’Etat, hors de tout esprit partisan, après avoir lui apporté plus 90.0/0 de suffrages dans leur fief électoral.

 Esprit partisan voulant dire ici qu’elles ne voudraient plus encartées dans le parti politique qui a été le leur, le PDG, pendant plus de cinq décennies pour certains. Et pourtant, lorsque les mêmes ont accompagné Omar Bongo Ondimba, puis Ali Bongo Ondimba, c’était bien dans le cadre de ce même PDG. Un PDG dont le nouveau chef d’Etat ne s’est pas encore débarrassé, puisque certains de ses membres sont au gouvernement et lorsqu’on sait qu’il est celui qui a tout fait pour que le directoire actuel en prenne les rênes.

Dans quelques jours d’autres démissions de même nature surviendront, notamment dans la province de l’Estuaire où on observe, par les temps qui courent, un défilé de cadres allant déposer leurs lettres de démission au niveau des sièges des différentes fédérations.

Le mouvement d’effritement de l’ex-parti unique s’accélère donc, au fur et à mesure que les « Bâtisseurs »  s’apprêtent à se mettre en place dans le champ de ruine laissé par le PDG. Et peu importe qu’il s’agisse des mêmes maçons, dans tous les sens du terme. Et voilà pourquoi ceux qui partent se gardent bien de dire où le PDG a-t-il failli, au risque de s’auto-flageller. Cela ouvrirait un grand débat politique, économique et financier dans le pays, un moment de vérité, justice qui permettrait de savoir qui a fait quoi pendant le long règne des Bongo sur le Gabon.

Pour esquiver un tel grand déballage, l’ethnie devient le seul argument politique qui amène les uns et les autres à se replier dans leurs communautés ethnolinguistiques, tout en proclamant leur soutien inconditionnel et indéfectible au nouveau chef de l’Etat. A cheval entre le Sud-Sud-Est  le Nord- Nord-Ouest, ce dernier est aujourd’hui âprement disputé entre les ressortissants du Haut –Ogooué, de l’Ogooué-Lolo et une partie de l’Ogooué –Ivindo et ceux du Woleu Ntem puis de l’Estuaire, du moins sa partie Fang.

 Du coup, il se constitue progressivement deux grands pôles ethniques qui entendent tous les deux accompagner le nouvel occupant du Palais de marbre du bord de mer de Libreville. Le premier pôle, celui du Sud-Sud-Est entend toujours se servir de l’instrument qui lui a porté chance, le PDG, cependant qu’au Nord et Nord-Ouest, truelle et équerre en main, on tient à devenir des maçons pour bâtir le nouvel édifice- Gabon
Lorsqu’il instaura le parti unique dans le pays en 1968, Albert Bernard Bongo disait vouloir faire du PDG le « creuset de l’unité nationale, 57 ans après, au crépuscule de sa fin, ce PDG est devenu le catalyseur du repli identitaire ethnique.Deux pôles ethniques émergent au sein du paysage politique gabonais

Lorsque des personnalités, et non des moindres, cadres d’une formation politique, décident de démissionner au nom d’une ethnie et d’une province, comment peut-on qualifier un tel acte, si ce n’est un repli identitaire ethnique ? Les explications données ne semblent convaincre personne. Ces personnalités s’en justifient, arguant qu’elles souhaitent accompagner le nouveau chef de l’Etat, hors de tout esprit partisan, après avoir lui apporté plus 90.0/0 de suffrages dans leur fief électoral.

 Esprit partisan voulant dire ici qu’elles ne voudraient plus encartées dans le parti politique qui a été le leur, le PDG, pendant plus de cinq décennies pour certains. Et pourtant, lorsque les mêmes ont accompagné Omar Bongo Ondimba, puis Ali Bongo Ondimba, c’était bien dans le cadre de ce même PDG. Un PDG dont le nouveau chef d’Etat ne s’est pas encore débarrassé, puisque certains de ses membres sont au gouvernement et lorsqu’on sait qu’il est celui qui a tout fait pour que le directoire actuel en prenne les rênes.

Dans quelques jours d’autres démissions de même nature surviendront, notamment dans la province de l’Estuaire où on observe, par les temps qui courent, un défilé de cadres allant déposer leurs lettres de démission au niveau des sièges des différentes fédérations.

Le mouvement d’effritement de l’ex-parti unique s’accélère donc, au fur et à mesure que les « Bâtisseurs »  s’apprêtent à se mettre en place dans le champ de ruine laissé par le PDG. Et peu importe qu’il s’agisse des mêmes maçons, dans tous les sens du terme. Et voilà pourquoi ceux qui partent se gardent bien de dire où le PDG a-t-il failli, au risque de s’auto-flageller. Cela ouvrirait un grand débat politique, économique et financier dans le pays, un moment de vérité, justice qui permettrait de savoir qui a fait quoi pendant le long règne des Bongo sur le Gabon.

Pour esquiver un tel grand déballage, l’ethnie devient le seul argument politique qui amène les uns et les autres à se replier dans leurs communautés ethnolinguistiques, tout en proclamant leur soutien inconditionnel et indéfectible au nouveau chef de l’Etat. A cheval entre le Sud-Sud-Est  le Nord- Nord-Ouest, ce dernier est aujourd’hui âprement disputé entre les ressortissants du Haut –Ogooué, de l’Ogooué-Lolo et une partie de l’Ogooué –Ivindo et ceux du Woleu Ntem puis de l’Estuaire, du moins sa partie Fang.

 Du coup, il se constitue progressivement deux grands pôles ethniques qui entendent tous les deux accompagner le nouvel occupant du Palais de marbre du bord de mer de Libreville. Le premier pôle, celui du Sud-Sud-Est entend toujours se servir de l’instrument qui lui a porté chance, le PDG, cependant qu’au Nord et Nord-Ouest, truelle et équerre en main, on tient à devenir des maçons pour bâtir le nouvel édifice- Gabon
Lorsqu’il instaura le parti unique dans le pays en 1968, Albert Bernard Bongo disait vouloir faire du PDG le « creuset de l’unité nationale, 57 ans après, au crépuscule de sa fin, ce PDG est devenu le catalyseur du repli identitaire ethnique.Lorsque des personnalités, et non des moindres, cadres d’une formation politique, décident de démissionner au nom d’une ethnie et d’une province, comment peut-on qualifier un tel acte, si ce n’est un repli identitaire ethnique ? Les explications données ne semblent convaincre personne. Ces personnalités s’en justifient, arguant qu’elles souhaitent accompagner le nouveau chef de l’Etat, hors de tout esprit partisan, après avoir lui apporté plus 90.0/0 de suffrages dans leur fief électoral.

 Esprit partisan voulant dire ici qu’elles ne voudraient plus encartées dans le parti politique qui a été le leur, le PDG, pendant plus de cinq décennies pour certains. Et pourtant, lorsque les mêmes ont accompagné Omar Bongo Ondimba, puis Ali Bongo Ondimba, c’était bien dans le cadre de ce même PDG. Un PDG dont le nouveau chef d’Etat ne s’est pas encore débarrassé, puisque certains de ses membres sont au gouvernement et lorsqu’on sait qu’il est celui qui a tout fait pour que le directoire actuel en prenne les rênes.

Dans quelques jours d’autres démissions de même nature surviendront, notamment dans la province de l’Estuaire où on observe, par les temps qui courent, un défilé de cadres allant déposer leurs lettres de démission au niveau des sièges des différentes fédérations.

Le mouvement d’effritement de l’ex-parti unique s’accélère donc, au fur et à mesure que les « Bâtisseurs »  s’apprêtent à se mettre en place dans le champ de ruine laissé par le PDG. Et peu importe qu’il s’agisse des mêmes maçons, dans tous les sens du terme. Et voilà pourquoi ceux qui partent se gardent bien de dire où le PDG a-t-il failli, au risque de s’auto-flageller. Cela ouvrirait un grand débat politique, économique et financier dans le pays, un moment de vérité, justice qui permettrait de savoir qui a fait quoi pendant le long règne des Bongo sur le Gabon.

Pour esquiver un tel grand déballage, l’ethnie devient le seul argument politique qui amène les uns et les autres à se replier dans leurs communautés ethnolinguistiques, tout en proclamant leur soutien inconditionnel et indéfectible au nouveau chef de l’Etat. A cheval entre le Sud-Sud-Est  le Nord- Nord-Ouest, ce dernier est aujourd’hui âprement disputé entre les ressortissants du Haut –Ogooué, de l’Ogooué-Lolo et une partie de l’Ogooué –Ivindo et ceux du Woleu Ntem puis de l’Estuaire, du moins sa partie Fang.

 Du coup, il se constitue progressivement deux grands pôles ethniques qui entendent tous les deux accompagner le nouvel occupant du Palais de marbre du bord de mer de Libreville. Le premier pôle, celui du Sud-Sud-Est entend toujours se servir de l’instrument qui lui a porté chance, le PDG, cependant qu’au Nord et Nord-Ouest, truelle et équerre en main, on tient à devenir des maçons pour bâtir le nouvel édifice- Gabon
Lorsqu’il instaura le parti unique dans le pays en 1968, Albert Bernard Bongo disait vouloir faire du PDG le « creuset de l’unité nationale, 57 ans après, au crépuscule de sa fin, ce PDG est devenu le catalyseur du repli identitaire ethnique.

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